mardi, juin 26, 2007

Syndrome du canal carpien

Il s'agit des signes accompagnant la compression du nerf médian lors de son passage dans le canal carpien (ou tunnel carpien).
La symptomatologie associe variablement des fourmillements ou engourdissements de la main et des doigts médians à leur face palmaire (pouce, index, majeur et bord externe de l'annulaire), la sensibilité du petit doigt étant, elle, sous le contrôle du nerf cubital. Ces paresthésies peuvent s'accompagner de douleurs de la main et du poignet, irradiant volontiers vers l'avant bras et le coude. Elles sont souvent nocturnes.
Enfin, le nerf médian étant également moteur, sa compression peut entrainer une diminution de la force de préhension; si l'atteinte est ancienne, elle peut se compliquer d'une atrophie musculaire de l'éminence thénar (muscles de la base du pouce) qu'il faut redouter.

Le diagnostic est évident dès l'examen et pourra être confirmé dans certains cas par un examen appelé éléctromyogramme (EMG).

Le traitement est médical au début reposant essentiellement sur les antalgiques.
Parfois, des infiltrations peuvent être effectuées: leur effet est variable et souvent de courte durée.
Quand cette compression devient préoccupante par l'importance de la gêne ou par le degré d'atteinte des fibres nerveuses objectivé à l'EMG, une intervention est nécessaire.
Celle-ci a pour but de lever la compression du nerf médian en sectionnant l'arceau fibreux sous lequel passe le nerf (ligament annulaire). Votre chirurgien vous exposera les différentes techniques.
Cette intervention est de très courte durée, s'effectue sous anesthésie locale. Vous ne faites qu'un passage de quelques heures à la clinique.
Par la suite, un pansement imperméable vous permettra de prendre une douche. Les fils, généralement résorbables, tombent d'eux même vers le quinzième jour. L'arrêt de travail est très variable, entre 24 heures et un mois si vous faites un travail manuel.
L'effet de l'intervention est généralement très rapide avec le plus souvent disparition immédiate des fourmillements.
La force est, elle, plus lente à revenir surtout si l'atteinte était ancienne.

samedi, juin 23, 2007

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Docteur Guy Levi


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